LES SPECTACLES

LES NOCES DE FIGARO

Hautboïste, clarinettiste et récitant : Quelques carafes et un bout de table suffisent à donner vie à cette version de comptoir des Noces de Figaro. A l’origine une comédie de Beaumarchais que le librettiste Lorenzo Da Ponte et Mozart adaptèrent en opéra bouffe en 1786.  Controversée et interdite à l’époque, Mozart obtient de travailler sur cette oeuvre mais il est toutefois demandé à Da Ponte d’ôter toutes les allusions déplaisantes pour les princes que l’on trouve dans l’oeuvre originale de Beaumarchais.

L’histoire

Le comte Almaviva, aux mains baladeuses, entend bien cocufier son valet Figaro avant que celui-ci n’épouse Suzanne, la camériste de sa régulière. Figaro doit rembourser à Marcelline, la gouvernante du comte, la somme qu’elle lui a prêté. Dans le cas contraire, Figaro devra l’épouser. Bartholo, médecin à Séville qui n’a d’autre but que de se venger de Figaro. Chérubin, jeune Ephèbe qui ne pense qu’aux femmes et en particulier… à la comtesse. S’en suit une série d’imbroglios et de quiproquos qui font de cette histoire une véritable cascade de situations drôles et pleine de rebondissements.

Le Livret de Da Ponte, réduit par Michel Seib au plus près de l’os, garde de l’histoire toute sa dimension comique. C’est une histoire contée qui s’ajoute au théâtre d’objets dans une dramaturgie sobre et dépouillée où carafes et autres contenants donnent vie à chaque personnage. D’abord ré-écrite pour deux flûtes, la musique de Mozart est ici restituée avec beaucoup de lyrisme et de charme. Le hautbois jouant les airs, la clarinette faisant office de basse continue. Et malgré la réduction de la partition d’orchestre, on se plaît à reconnaître et fredonner les airs de l’opéra.

 Texte avec l’aide de Régis le Ruyet.

Musique, narration et théâtre d’objets
création : 2012
Anne Zangoli : hautbois
Bernard Bonhomme : clarinette
Michel Seib : jeu, manipulation, mise en scène
Musique : W.A. Mozart, réduction pour flûtes de 1799
Texte : Michel Seib, d’après le livret original de Da Ponte (lui-même inspiré de la pièce de Beaumarchais)

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L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL

(spectacle ne tournant plus)

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L’action de ce singspiel (qui fut le premier et le plus grand succès de Mozart en son temps) va chercher son inspiration du côté de l’Orient. La musique, les décors, les personnages y sont hauts en couleurs, excessifs, audacieux, ce qui aurait fait dire à l’Empereur Joseph II à l’issue de la première : « Trop de notes, mon cher Mozart ».
Comment rendre cette luxuriance, cet exotisme, ce « trop de », sans les moyens de l’opéra ? Tout d’abord, par une interprétation vivante et engagée des plus beaux airs de l’oeuvre par Bernard Bonhomme et Anne Zangoli. Ensuite, par un choix de mise en scène original : en effet, le comédien-dessinateur Yannick Barbe illustre en direct chaque partie musicale par une série d’images réalisées en sable sur une table lumineuse, et projetées en fond de scène.
On retrouvera donc ici (en modèle réduit, c’est le principe) cette osmose entre décors, musique et dramaturgie qui caractérise cet art complet qu’est l’opéra.

L’histoire :

Nous sommes au XVIIIe siècle, Constance, la bien-aimée de Belmonte, un noble espagnol, sa soubrette, Blonde, et Pedrillo, le fiancé de cette dernière, ont été enlevés par des pirates et vendus au pacha Selim. Belmonte part à la recherche de sa belle, bien décidé à la libérer du sérail de Selim, gardé par l’incorruptible Osmin.

Commence alors une aventure pimentée où se mêlent amour déçues et rencontres rocambolesques.

Musique, narration et dessins en direct
création : 2012
Anne Zangoli : hautbois
Bernard Bonhomme : clarinette
Yannick Barbe : jeu, dessins en direct, mise en scène
Musique : W.A. Mozart, réductions de 1799 et 1806, et arrangements de Anne Zangoli
Texte : Yannick Barbe, d’après le livrret original de Gottlieb Stefanie

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